Musée de la piscine et station d’épuration de Marquette-Lès-Lille
Sortie du Jeudi 28 mai 2009
9H30 – Arrivée de la Présidente sur les « chapeaux de roue », Jean-Marie avait déjà compté les adhérents, et c’est le départ en direction de Roubaix.
10h45 – Nous sommes devant le musée de la piscine, notre conférencière nous attend pour la visite « un jardin de Corazones » de Agatha Ruiz de la Prada ; une créatrice qui veut « faire des choses que les gens n’oublient pas ».
Dès l’entrée, nous sommes dans un univers de couleurs chatoyantes : mandarine, magenta, orange, cette première salle pourrait être un atelier de création car sur les murs, on peut voir une sélection de dessins, une étude pour une collection de collants, quelques croquis en hommage à certains artistes.
Nous quittons cette première pièce pour entrer dans le jardin extraordinaire d’Agatha de la Prada ; lumineux, serein, nous découvrons 80 vêtements de femmes et 29 robes de petites filles. Nous sommes étonnés par ces robes fleurs (rose tulipe), ces robes guirlandes et scintillantes de boules, ces robes avec des sereins en cage, sans oublier que Agatha Ruiz de la Prada rend hommage aux artistes qu’elle admire : Chilida, grand sculpteur basque ; Niki de Saint Phalle, la nouvelles réaliste ; Sean Scully et Donald Judd, les américains ; le grand Velasquez et ses minimas impertinents. On ne peut pas oublier les robes : géométrique, piano, pâtissière ou géographe et celles volumineuses qui nécessitent des roulettes, sur d’autres un miroir, le ciel ici et là, la lune, les étoiles, un arc-en-ciel et partout des cœurs, et encore des cœurs… nous repartons les yeux émerveillés de couleurs.
Retour au car, direction le restaurant : agréable brasserie avec un « ch’ti-mi » qui nous ouvre la porte, repas généreux pour affronter la station d’épuration de Marquette.
Nous sommes reçus par Bruno et Fabien, nos « guides-professeurs ». Ces trois heures passées à Marquette furent rapides tant nous avons appris. Entre les eaux usées domestiques, les eaux usées industrielles, les eaux de ruissellement et le décantage, le dégrillage, la clarification, etc… la station de Marquette est la plus importante et la plus ancienne de la métropole. A l’heure actuelle, elle traite uniquement la pollution carbonée avant de rejeter l’eau. Elle se caractérise également, par sa capacité à reproduire, à recycler le biogaz provenant de la décomposition des boues, un sous-produit issu du traitement de l’eau.
Nous sommes ressortis un peu plus initiés qu’à notre arrivée.
Merci à Robert Guénot de nous avoir concocté cette visite d’eaux usées ! ! …
Nous n’étions que 18 adhérents mais cette journée fût colorée, enrichissante et très conviviale.
(Texte rédigé par Chantal)