Confortablement installés dans le car via PARIS..... Pour visiter l’Assemblée nationale où Monsieur le Député-maire Stéphane SAINT-ANDRE nous a convié.
Nous voici arrivés à 10 heures 30 devant le Palais Bourbon, c’est le nom communément donné au bâtiment qui abrite l’ASSEMBLEE NATIONALE FRANCAISE située sur le quai d’Orsay dans le 7ème arrondissement.
Le Palais Bourbon a été construit pour Louise Françoise de Bourbon, Mademoiselle de Nantes, fille légitime de Louis XIV et de Madame De Montespan.
Le Palais Bourbon et l’Hôtel de Lassay furent édifiés simultanément de 1722 à 1728 sur des terrains acquis par la Duchesse de Bourbon en 1720. Construction de plain-pied entre cour et jardin, le Palais achevé en 1728 rappelait, par son style le Grand Trianon, fût considéré au XVIIIème siècle comme le plus grand ornement de la ville après les maisons royales.
Confisqué en 1791, le Palais Bourbon est déclaré bien national. Il abrite en 1794 la future école Polytechnique avant d’être affecté en 1795 en Conseil des Cinq-Cents. Le Palais Bourbon sera affecté à la seconde chambre du parlement sous les différents régimes : Conseil des Cinq-Cents, Corps Législatif, Chambre des Députés, Assemblée nationale.
Un hémicycle est alors aménagé par les architectes J.P. de Gisors et E. Chérubin-Leconte ; de cette première salle des séances il ne reste, aujourd’hui, que le “perchoir” et la “tribune”.
Les 4 statues au pied de l’escalier sont celles de 4 grands commis de l’Etat censés symboliser les fonctions de législateur et l’organisation de l’administration.
La colonnade est restaurée lors des grands travaux du bicentenaire de la révolution française en 1989 et à cette occasion les 4 statues sont remplacées par des moulages.
L’Assemblée nationale abrite une très précieuse bibliothèque, elle a été décorée au XIXème siècle par Eugène Delacroix.
Très beau site, confortable, luxueux, nous sommes rassurés sur le bien être de nos Députés.
De nouveau dans l’autocar, nous nous dirigeons vers le déjeuner-spectacle du CARROUSEL DE PARIS.
LE CARROUSEL DE PARIS a appartenu à la sulfureuse JOSEPHINE BAKER. La revue, parée de ses plus beaux costumes nous enchante, les numéros s’enchainent, humoristes, ombres chinoises, imitateurs, magiciens, danseuses, danseurs et en point d’orgue un french cancan endiablé le tout présenté par un meneur de revues qui anime le spectacle à un train d’enfer.
De nouveau installés bien au chaud, nous avons pu voir, du haut de notre car, défiler les rues, les commerces et la vie “parisiennes”........
A 20 heures nous étions rentrés dans notre “Béthune” heureux de cette journée bien remplie.
texte : Chantal PAGNIER
photos : Philippe DECOUVELAERT.